













Petits objets précieux au siècle des Lumières.
Le 18e siècle se caractérise par le développement des métiers d’art.
Les petits objets précieux, tabatières, bonbonnières, boîtes à mouches ou à fard, nécessaires, flacons, montres, châtelaines, lorgnette. L’Encyclopédie les définit comme « les ouvrages d’ orfèvreriequi ne servent que d’ornements »









21 août 2023 Une journée à Provins.
Cité médiévale classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 2001.

Nous sommes entrés dans la cité par la Porte St Jean, puis avons profité des remparts. Une belle façon d’admirer la campagne environnante.
Ensuite, en entrant dans la ville haute, nous sommes passés et visités la Grange aux Dîmes (dîme, impôt sur les récoltes, versé à l’église), bel édifice avec visite concernant le commerce avec audio guide.

La tour César, Monument symbole de Provins. Construit au 12è par les comtes de Champagne. Elle eut plusieurs fonctions : tour de guet, prison, clocher.
C215 (de son vrai nom Christian Guémy, né en 1973), le Street Art à Provins, à l’aide de pochoirs.

Provins possède des réseaux de souterrains très nombreux. Ils étaient à l’origine une carrière de terre à foulon (matériau utilisé dans l’indistrie drapière). Par la suite, les cavités ont servis de refuge, d’entrepôt, de cave et même de lieu de réunion de sociétés secrètes, comme en atteste les nombreux symboles et écritures anciennes.
La légende des Chevaliers
25 août 2023 Château de By de Rosa Bonheur à Thomery

Rosa Bonheur (1822-1899), peintre et sculptrice française, spécialisée dans la représentation animalière. Elle expose au salon de 1841 et obtient une médaille d’or au salon de 1848 avec le « labourage nivernais ». Les Beaux-Arts décident de conserver le tableau au musée du Luxembourg, puis entre au Louvre et est ensuite transféré au Musée d’Orsay.

Avec son tableau, « le marché aux chevaux », Rosa Bonheur acquiert une grande notoriété, notemment aux Etats-Unis.
Exposition d’Anna Klumpke
Balades dans Vaux Le Pénil et alentours
Après un petit voyage à bord du thallys, nous démarrons notre séjour par la visite de l’hôtel Max Hallet. Nous sommes reçu par le propriétaire, M. Michel Gilbert. Ouah. Malheureusement pas de photo. Mais j’en ai glané quelques unes sur internet. On peut retrouver M. Gilbert dans un article paru https://dossiers.lalibre.be/entree_privee_chez_un_fou_d_horta/
L’Art Nouveau naît à Bruxelles et un de ses plus importants représentant est Victor Horta. Il romp avec l’architecture traditionnelle des maisons bourgeoises.
Hôtel Hannon, ingénieur aux usines Solvay, dessinée par Horta et devenu un musée.
Maison Cauchie, maison de famille construite en 1905 et aussi atelier de M. et Mme Cauchie.

Décoration du bel étage avec des sgraffites (technique qui consiste à orner du mortier d’un dessin gravé)
Quelques façades…
Maison Autrique, exposition dédiée à Privat Livemont, affichiste, figure majeure de l’art bruxellois
Musées royaux des Beaux Arts

Hôtel Van Eetvelde (1895). Inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO, la demeure du baron Edmond van Eetvelde, secrétaire général de l’État indépendant du Congo, proche collaborateur du roi Léopold II, était considérée par Victor Horta comme son projet le plus audacieux.
Hôtel Solvay, inscrit susr la liste du patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Construit entre 1898 et 1900 par Armand Solvay, fils d’Ernest qui a fait sa fortune en développant le procédé ammoniac-soude.
Au cœur du Faubourg St Antoine
Au 22-23 rue Faidherbe, Maison Boutet qui fournissait en bois les artisans du faubourg. Bâtiment de 1926 d’Achille Champy (ossature en béton armé et façade ornée de carreaux émaillés ocres et bleus.
Rue de Chanzy rue Jules Vallès Restaurant Le Chardenoux de Cyril Lignac, étain ciselé, moulures corniches, verres gravés, marquise en fer forgé.
Rue de Charonne, en 1643, plusieurs établissements religieux y furent fondés mais tous disparurent en 1790. Avant cette époque, ce village n’était rempli que de couvents et de riches maisons de campagne qui portaient alors le nom de folies. C’est là que se trouvait l’Orangerie du château de Bagnolet,
Couvent du bon secours, pour les Journées du Patrimoine, la Grande Loge Féminine de France invite à découvrir son temple situé dans l’ancien couvent des Bénédictines du Bon-Secours, son histoire et ses collections. Une déambulation entre des trésors d’arts qui permet d’en apprendre davantage sur cet ordre historique et de comprendre le rôle essentiel joué par les femmes dans le développement de la franc-maçonnerie moderne.
100 rue de Charonne, couvent de la Madeleine de Traisnel du 17e, escalier à balustres du 17e,
En 1724, les religieuses ouvrent un petit commerce d’eau de toilette à la lavande. En 1801, transformé en filalture et atelier de tissage par Richard et Lenoir.
Cour Saint-Joseph et cour Jacques-Viguès (au 3-5) Caractéristiques des ateliers d’ébénisterie du 18e, 19 et 20e.
Hôtel de Mortagne (51-53)
Le Palais de la Femme (au 94) de l’Armée du Salut, centre d’hébergement d’urgence pour femmes seules ou avec enfants. (en 2009 300 studios). Construit en 1910, sur le terrain de l’ancien couvent des filles de la croix
Cour de l’Etoile d’or, des 3 frères, passage du Chantier
Passage Lhomme, Passage Saint-Antoine, Passage de la Main d’Or
Rue Saint Bernard chapelle Ste Marguerite
Rue Trousseau (22) Immeuble des Tournesols Art Nouveau à l’angle rue C Delescluze
Archéo-balade à travers Châteaubleau du théâtre au sanctuaire nord. Exposition des objets trouvés lors des fouilles. (1968-1980 et depuis 2010). Situé sur la Via Agrippa reliant Boulogne sur mer à Lyon, Châteaubleau à joué un rôle cultuel important et une zone d’artisanat jusqu’au 5e siècle.





Construit au cours du 2e siècle, le théâtre est en demi-cercle de 80m de diamètre, 5 allées munies de 4 escaliers. Il pouvait accueillir 2000 spectateurs. Plusieurs fours à chaux sur le site.
Ensemble cultuel, 4 temples, puits.




Le sanctuaire nord (sanctuaire de source). La cour intérieure possède un bassin au milieu divisé en 2. 4 escaliers permettent de descendre dans les bassins. On y a trouvé des monnaies et ex-voto (représentant des yeux) une galerie couverte permettait l’accès au monument et menait aux temples.
Les campagnes de fouilles modernes entre 1963 et 1987 et reprendront en 2010. (Francis Parthuisot et Fabien Pilon)

La rue Réaumur est créée dans le cadre des transformations de Paris au second empire par Haussmann. Sa création entraîne la disparition d’un grand nombre de petites rues. Les anciens propriétaires sont expropriés et les terrains lotis en parcelles,
Le style Haussmannien tient à l’homogénéité des façades. Les bâtiments devaient avoir des hauteurs similaires (4 à 5 étages), une façade en pierre de taille, un balcon filant au 2è .
La rue Réaumur avait avant tout un but commercial et abriter des grossistes, des textiles et des banques.
119 121 rue Réumur – Bâtiment typique des bâtiments industriels de la période art nouveau. Charpente en acier, bow-windows. Aspect ondulent des balcons.

130 rue Réaumur – Immeuble de bureaux construit en 1898 en pierre de taille situé à l’intersection Réaumur-rue Léon Cladel. L’architecte a dû s’adapter à la forme de la parcelle.
144 rue Montmartre – Immeuble de 1883 abritant le journal La France et où fut imprimé le’ numéto de l’Aurore avec l’article « J’accuse » de Zola prenant la défense de Dreyfus. Cariatide.
95 rue Montmartre – Structure de fers apparents et briques émaillées, le rationalisme constructif de Sylvain Périssé, ingénieur civil. Il s’inspire dans son entreprise d’une planche signée Viollet-le-Duc
124 rue Réaumur – Immeuble Art nouveau de 1904, à structure entièrement métallique, qui a été de 1944 à 1973 le siège du Parisien Libéré. (fut créé pour abriter des activités de soierie)
Cette rue a été construite après plusieurs modifications du cahier des charges.
Les architectes vont expérimenter de nouvelles formes urbaines ainsi que l’utilisation de nouveaux matériaux (fer et béton). A partir de 1902, la rue Réaumur devient un laboratoire d’architecture industrielle et commerciale.
118 rue Réaumur – Date 1900, a été istingué au concours de façades de la ville de Paris. Immeuble en pierre de taille et structure métallique.
Le concours de façades, inspiré du concours de Bruxelles, se tient entre 1898 et 1930 pour promouvoir la construction de bâtiments originaux de la rue Réaumur au départ puis étendu à Paris. Les propriétaires primés sont exeptés d’une partie des droits de voiries et l’architecte .
Métro L’accès « Rue du Sentier » est parmi les rares du réseau à être établi dans un immeuble, au sein du no 97 de la rue Réaumur, et posséde un modèle de signal unique daté des années 1930.

92 rue Réaumur – Immeuble de grand magasin de nouveautés « A Réaumur » date de 1897, en même temps que l’inauguration de la rue. Horloge en mosaïque située à l’angle de la rue Saint-Denis était éclairée.
61 rue Réaumur – Construction art nouveau de 1898 (Jouannin et Singery). Façage de style néo-gothique surmontée d’une horloge monumentale. Les scultures représentent les signes du zodiaque et les 4 saisons.
51 rue Réaumur – Ancien siège des magasins Félix Potin en 1910 (archi Charles Lemaresquier). Détail oeil-de-boeuf avec épis de blés et peintures des encadrement de fenêtres. En 2015, à la suite de travaux dans les sous-sol, 200 squelettes ont été découverts (ancien cimetière).
39 rue Réaumur – Les cariatides du 39 rue Réaumur représentent Loïe Fuller, nom de scène de Mary Louise Fuller, danseuse américaine, l’une des pionnières de la danse moderne ; elle est célèbre pour les voiles qu’elle faisait tournoyer dans ses chorégraphies et pour ses talents de metteuse en scène.

57 rue de Turbigo – Cette cariatide est la plus haute de Paris. Sculpture d’Auguste Delange. Surnommée le génie, l’ange du bizarre ou la femme au sac

Gustave Caillebotte (1848-1894). Peintre, mécène. Le père, Martial Caillebotte, chef d’une entreprise de toile de drap fournissant aux armées. Gustave à 12 ans lorsque la famille s’installe à Yerres. Il est sensible aux compositions végétales, les allées sinueuses du parc, les loisirs de la rivière. Gustave côtoie et soutient Renoir, Pissaro, Monet.





Propriété du 16e, réaménagée au 19e. En 1824, Pierre-Frédéric Borrel le grand restaurateur parisien (le Rocher de Cancale, rue Montergueil) transforme la maison et le parc, la colonnade, l’orangerie, la chaumière, le kiosque et la glacière. Sa faillite en 1843 l’oblige à vendre le parc à Mme Gaudin. En 1869, Martial Caillebotte reprend la maison. Gustave y peindra 89 toiles. En 1973, rachat par la ville de Yerres.
En 1876, Monet séjourna à Yerres auprès de son ami Caillebotte, amateur de jardins. Les plans d’eau, la passerelle inspireront l’aménagement de Giverny.

De Place Gambetta à la Porte de Bagnolet. Points forts : Place Edith Piaf – St Germain de Charonne – Pavillon de l’ermitage
Avant la balade, petit tour au Père-Lachaise.

Le 11 novembre 2018 Paris a inauguré son Monument aux 94 415 morts et 8 000 disparus parisiens, de la Grande Guerre de 1914-1918. Il est installé à l’horizontale sur le mur d’enceinte du cimetière du Père-Lachaise, le long du boulevard de Ménilmontant.


Le 20e arrondissement est créé en 1859 par l’annexion à Paris d’unepartie de l’ancienne commune de Belleville , Ménilmontant, d’une partie de la commune de Saint-Mandé et de la quasi-intégralité de l’ancienne commune de Charonne.
Square Edouard Vaillant (nom d’un député et élu municipal), créé en 1979. Statue de Gambetta, kiosque à musique, jardin d’hiver, un panneau listant les 133 enfants du 20é déportés entre 1942 et 1944.


Place Edith Piaf (1915-1963). bronze à l’éfigie d’Edith Piaf et une dédicace de Jean Cocteau sur un ancien transformateur électrique réalisé vers 1900. Ils sont construit en brique avec une frise en grès de la tuilerie alsacienne Gilardoni.
L’inhumation d’Edith Piaf a lieu au Père-Lachaise (division 97, allée no 3).
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La campagne à Paris, lotissement fondé en 1907 sous forme d’une coopérative.
On fit construire entre 1911 et 1928, 92 pavillons destinés à une population composée
d’ouvriers, de fonctionnaires ou d’employés à faibles revenus. Le lotissement est inauguré en 1928.
Cet endroit était occupé par une carrière de gypse.

Pavillon de l’Ermitage, construit vers 1720, pour la duchesse d’Orléans. C’est le seul vestige du château de Bagnolet, achevé en 1725 et détruit fin 18e. Anciennes vignes de Charonne.


Eglise Saint Germain de Charonne. Construite au 12e siècle dans le style roman. Elle n’a conservé du 12e que les piliers de la tour.
C’est l’une des deux seules églises de Paris avec Saint Pierre de Montmartre à avoir
conservé son cimetière en dépit du décret de 1804



Eglise St Jean Bosco, 1937. inspirée par Auguste Perret qui a dessiné l’église Notre-Dame du Raincy. St Jean Bosco, fondateur des salésiens, mission auprès des plus pauvres.
Le clocher (28 cloches du carillon) mesure 53m de hauteur.
Personnalités du 20eme
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