Le 18e siècle se caractérise par le développement des métiers d’art.
Les petits objets précieux, tabatières, bonbonnières, boîtes à mouches ou à fard, nécessaires, flacons, montres, châtelaines, lorgnette. L’Encyclopédie les définit comme « les ouvrages d’ orfèvreriequi ne servent que d’ornements »
Tabatière à décor chinois (nacré et pierres dures) 1747Tabatière 1783 (or, émail cristal) Pommeau de canne (or et nacré) 1740Tabatière en forme de carrosse 1727 vermeil Petit flacon à parfum et forme de gourde plate (porcelaine et or) 1725-1735Coffret à parfum (papier mâché, cristal et or) 1755Boîte en forme de tête de femme masquée (Porcelaine, or, diamants et verre) 1749Lorgnette de théâtre (vermeil, cuivre, or, cristal) et boîte à musique en forme de harpe début 19e (0r, émail, diamants, perle) Boîte 1787 (biscuit de porcelaine, or, argent doré, verre)
Cité médiévale classée au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 2001.
Nous sommes entrés dans la cité par la Porte St Jean, puis avons profité des remparts. Une belle façon d’admirer la campagne environnante.
Les remparts
Collegiale St Quiriace
Tour César
Pause déjeuner
Place Châtel
Ensuite, en entrant dans la ville haute, nous sommes passés et visités la Grange aux Dîmes (dîme, impôt sur les récoltes, versé à l’église), bel édifice avec visite concernant le commerce avec audio guide.
Magnifique voûte sur croisées d’ogives
L’écrivain public, Il note sur une plaquette de cire touts les actes et conventions passés entre marchands et changeurs.
Le carrier, ouvrier qui extrait la pierre.
Le tisserand, cardage de la laine, filature, tissage et teinture.
La tour César, Monument symbole de Provins. Construit au 12è par les comtes de Champagne. Elle eut plusieurs fonctions : tour de guet, prison, clocher.
C215 (de son vrai nom Christian Guémy, né en 1973), le Street Art à Provins, à l’aide de pochoirs.
Jeanne 1 de Navarre (1273-1305) épouse de Philippe le Bel
Jeanne D’Arc (1412-1431) Place St Quiriace. Elle assiste le 03/08/1429 à une messe avec le roi Charles 6
Thibaud 4 (1201-1253) rue du Palais Compte de Champagne, roi de Navarre, trouvère
Louis 13 (1601-1643) rue St Thibault. En 1617, il confirme les foires de Provins
Umberto Eco (1932-2016) Souterrains Ecrit en 1990 Le pendule de Foucault se dérolant dans les souterrains et la grange aux dîmes
Caroline Angebert (1793-1880) Poétesse amie de Lamartine
Provins possède des réseaux de souterrains très nombreux. Ils étaient à l’origine une carrière de terre à foulon (matériau utilisé dans l’indistrie drapière). Par la suite, les cavités ont servis de refuge, d’entrepôt, de cave et même de lieu de réunion de sociétés secrètes, comme en atteste les nombreux symboles et écritures anciennes.
La légende des Chevaliers
25 août 2023 Château de By de Rosa Bonheur à Thomery
Rosa Bonheur (1822-1899), peintre et sculptrice française, spécialisée dans la représentation animalière. Elle expose au salon de 1841 et obtient une médaille d’or au salon de 1848 avec le « labourage nivernais ». Les Beaux-Arts décident de conserver le tableau au musée du Luxembourg, puis entre au Louvre et est ensuite transféré au Musée d’Orsay.
Avec son tableau, « le marché aux chevaux », Rosa Bonheur acquiert une grande notoriété, notemment aux Etats-Unis.
Archéo-balade à travers Châteaubleau du théâtre au sanctuaire nord. Exposition des objets trouvés lors des fouilles. (1968-1980 et depuis 2010). Situé sur la Via Agrippa reliant Boulogne sur mer à Lyon, Châteaubleau à joué un rôle cultuel important et une zone d’artisanat jusqu’au 5e siècle.
Plan gallo-romain Voûte effondrée Théâtre
Construit au cours du 2e siècle, le théâtre est en demi-cercle de 80m de diamètre, 5 allées munies de 4 escaliers. Il pouvait accueillir 2000 spectateurs. Plusieurs fours à chaux sur le site.
Ensemble cultuel, 4 temples, puits.
Abside (4 en tout)
Le sanctuaire nord (sanctuaire de source). La cour intérieure possède un bassin au milieu divisé en 2. 4 escaliers permettent de descendre dans les bassins. On y a trouvé des monnaies et ex-voto (représentant des yeux) une galerie couverte permettait l’accès au monument et menait aux temples.
Les campagnes de fouilles modernes entre 1963 et 1987 et reprendront en 2010. (Francis Parthuisot et Fabien Pilon)
La rue Réaumur est créée dans le cadre des transformations de Paris au second empire par Haussmann. Sa création entraîne la disparition d’un grand nombre de petites rues. Les anciens propriétaires sont expropriés et les terrains lotis en parcelles,
Le style Haussmannien tient à l’homogénéité des façades. Les bâtiments devaient avoir des hauteurs similaires (4 à 5 étages), une façade en pierre de taille, un balcon filant au 2è .
La rue Réaumur avait avant tout un but commercial et abriter des grossistes, des textiles et des banques.
119 121 rue Réumur – Bâtiment typique des bâtiments industriels de la période art nouveau. Charpente en acier, bow-windows. Aspect ondulent des balcons.
124 rue Réaumur
124 rue Réaumur
124 rue Réaumur
130 rue Réaumur – Immeuble de bureaux construit en 1898 en pierre de taille situé à l’intersection Réaumur-rue Léon Cladel. L’architecte a dû s’adapter à la forme de la parcelle.
144 rue Montmartre – Immeuble de 1883 abritant le journal La France et où fut imprimé le’ numéto de l’Aurore avec l’article « J’accuse » de Zola prenant la défense de Dreyfus. Cariatide.
95 rue Montmartre – Structure de fers apparents et briques émaillées, le rationalisme constructif de Sylvain Périssé, ingénieur civil. Il s’inspire dans son entreprise d’une planche signée Viollet-le-Duc
124 rue Réaumur – Immeuble Art nouveau de 1904, à structure entièrement métallique, qui a été de 1944 à 1973 le siège du Parisien Libéré. (fut créé pour abriter des activités de soierie)
Cette rue a été construite après plusieurs modifications du cahier des charges.
Les architectes vont expérimenter de nouvelles formes urbaines ainsi que l’utilisation de nouveaux matériaux (fer et béton). A partir de 1902, la rue Réaumur devient un laboratoire d’architecture industrielle et commerciale.
118 rue Réaumur – Date 1900, a été istingué au concours de façades de la ville de Paris. Immeuble en pierre de taille et structure métallique.
Le concours de façades, inspiré du concours de Bruxelles, se tient entre 1898 et 1930 pour promouvoir la construction de bâtiments originaux de la rue Réaumur au départ puis étendu à Paris. Les propriétaires primés sont exeptés d’une partie des droits de voiries et l’architecte .
Métro L’accès « Rue du Sentier » est parmi les rares du réseau à être établi dans un immeuble, au sein du no 97 de la rue Réaumur, et posséde un modèle de signal unique daté des années 1930.
92 rue Réaumur – Immeuble de grand magasin de nouveautés « A Réaumur » date de 1897, en même temps que l’inauguration de la rue. Horloge en mosaïque située à l’angle de la rue Saint-Denis était éclairée.
61 rue Réaumur – Construction art nouveau de 1898 (Jouannin et Singery). Façage de style néo-gothique surmontée d’une horloge monumentale. Les scultures représentent les signes du zodiaque et les 4 saisons.
51 rue Réaumur – Ancien siège des magasins Félix Potin en 1910 (archi Charles Lemaresquier). Détail oeil-de-boeuf avec épis de blés et peintures des encadrement de fenêtres. En 2015, à la suite de travaux dans les sous-sol, 200 squelettes ont été découverts (ancien cimetière).
Felix Potin
Oeil de boeul (épis blés)
détail peintures art nouveau
Loïe Fuller, modèle de la cariatide
39 rue Réaumur – Les cariatides du 39 rue Réaumur représentent Loïe Fuller, nom de scène de Mary Louise Fuller, danseuse américaine, l’une des pionnières de la danse moderne ; elle est célèbre pour les voiles qu’elle faisait tournoyer dans ses chorégraphies et pour ses talents de metteuse en scène.
57 rue de Turbigo – Cette cariatide est la plus haute de Paris. Sculpture d’Auguste Delange. Surnommée le génie, l’ange du bizarre ou la femme au sac
Gustave Caillebotte (1848-1894). Peintre, mécène. Le père, Martial Caillebotte, chef d’une entreprise de toile de drap fournissant aux armées. Gustave à 12 ans lorsque la famille s’installe à Yerres. Il est sensible aux compositions végétales, les allées sinueuses du parc, les loisirs de la rivière. Gustave côtoie et soutient Renoir, Pissaro, Monet.
Autoportrait Portraits à la campagneLes orangersPérissoires sur l’YerresParc de la propriété de l’Yerres
Propriété du 16e, réaménagée au 19e. En 1824, Pierre-Frédéric Borrel le grand restaurateur parisien (le Rocher de Cancale, rue Montergueil) transforme la maison et le parc, la colonnade, l’orangerie, la chaumière, le kiosque et la glacière. Sa faillite en 1843 l’oblige à vendre le parc à Mme Gaudin. En 1869, Martial Caillebotte reprend la maison. Gustave y peindra 89 toiles. En 1973, rachat par la ville de Yerres.
En 1876, Monet séjourna à Yerres auprès de son ami Caillebotte, amateur de jardins. Les plans d’eau, la passerelle inspireront l’aménagement de Giverny.
Salle à manger
Salon
Salon
Bibliothèque
Salle de Billard
Chambre à coucher
Palette
Périssoire sur l’Yerres
L’atelier
L’atelier
La glacière, 7 m de profond
Le kiosque oriental
La chapelle Notre-Dame du Lierre construite pour Alfred, curé
De Place Gambetta à la Porte de Bagnolet. Points forts : Place Edith Piaf – St Germain de Charonne – Pavillon de l’ermitage
Avant la balade, petit tour au Père-Lachaise.
Le 11 novembre 2018 Paris a inauguré son Monument aux 94 415 morts et 8 000 disparus parisiens, de la Grande Guerre de 1914-1918. Il est installé à l’horizontale sur le mur d’enceinte du cimetière du Père-Lachaise, le long du boulevard de Ménilmontant.
Père-Lachaise
Tombe Jim Morisson (1943-1971)
Tombe Jim Morisson ‘Chewing-gum »
Georges Moustaki (1934-2013)
Alain Baschung (1947-2009)
Jacques Higelin (1940-2018) près de Baschung
Mano Solo (Emmanuel Cabut) 1964 -2010
Place Gambetta, mairie du 20è
Le 20e arrondissement est créé en 1859 par l’annexion à Paris d’unepartie de l’ancienne commune de Belleville , Ménilmontant, d’une partie de la commune de Saint-Mandé et de la quasi-intégralité de l’ancienne commune de Charonne.
Square Edouard Vaillant (nom d’un député et élu municipal), créé en 1979. Statue de Gambetta, kiosque à musique, jardin d’hiver, un panneau listant les 133 enfants du 20é déportés entre 1942 et 1944.
Place Edith Piaf (1915-1963). bronze à l’éfigie d’Edith Piaf et une dédicace de Jean Cocteau sur un ancien transformateur électrique réalisé vers 1900. Ils sont construit en brique avec une frise en grès de la tuilerie alsacienne Gilardoni.
L’inhumation d’Edith Piaf a lieu au Père-Lachaise (division 97, allée no 3).
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La campagne à Paris, lotissement fondé en 1907 sous forme d’une coopérative.
On fit construire entre 1911 et 1928, 92 pavillons destinés à une population composée d’ouvriers, de fonctionnaires ou d’employés à faibles revenus. Le lotissement est inauguré en 1928.
Cet endroit était occupé par une carrière de gypse.
Pavillon de l’Ermitage, construit vers 1720, pour la duchesse d’Orléans. C’est le seul vestige du château de Bagnolet, achevé en 1725 et détruit fin 18e. Anciennes vignes de Charonne.
Eglise Saint Germain de Charonne. Construite au 12e siècle dans le style roman. Elle n’a conservé du 12e que les piliers de la tour.
C’est l’une des deux seules églises de Paris avec Saint Pierre de Montmartre à avoir conservé son cimetière en dépit du décret de 1804
Eglise St Jean Bosco, 1937. inspirée par Auguste Perret qui a dessiné l’église Notre-Dame du Raincy. St Jean Bosco, fondateur des salésiens, mission auprès des plus pauvres.
Le clocher (28 cloches du carillon) mesure 53m de hauteur.
Personnalités du 20eme Artistes :
Maurice Chevalier, chanteur et acteur français
Willy Ronis, photographe,
Édith Piaf, chanteuse, née au 72, rue de Belleville
Serge Gainsbourg, chanteur français, a passé son enfance rue de la Chine
Barbara (1930-1997), chanteuse, a vécu au 50, rue Vitruve
Anne Sylvestre (1934-2020), chanteuse
Guy Marchand, acteur, chanteur et musicien
Eddy Mitchell, chanteur et comédien
Jean-Michel Ribes, metteur en scène de théâtre
Marie Trintignant, a habité rue de la Mare Écrivains :
Georges Perec
Daniel Pennac, romancier, Hommes et femmes politiques :
Léon Gambetta (1838-1882), député radical
Léon Blum (1872-1950), député du 20e arrondissement, futur président du Conseil
Jacques Duclos, député du 20e arrondissement (élu en 1928 en battant le socialiste Léon Blum)
Lucienne Clément de L’Épine (1911-1995) résistante ayant sauvé 182 enfants juifs Scientifiques :
Les frères Claude et Ignace Chappe, inventeurs du télégraphe
Depuis le 16 septembre 2020, et au fil de leur restauration, cet accrochage s’est enrichit régulièrement de nouvelles statues originales provenant de la flèche. Les seize statues ont désormais rejoint les galeries de la Cité, Les statues de l’aigle de saint Jean l’Évangéliste, de l’ange de saint Matthieu, du lion de saint Marc et de saint Thomas sous les traits d’Eugène Viollet-le-Duc viennent d’être restaurées et sont également exposées au sein de la galerie des moulages.
Eugène Viollet-Le-Duc reorésenté sous les traits de Saint Thomas
4 des 12 apôtres
Absentes en 1844 du projet de restauration initial, les sculptures des douze apôtres et des quatre évangélistes sont ajoutées par Eugène Viollet-Le-Duc en 1857. Ces statues qui n’existaient pas sur la flèche du XIIIème siècle, sont d’une complète création, elles permettent d’apprécier la virtuosité du sculpteur Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume et le savoir faire de l’entreprise de plomberie Monduit. Réalisées en cuivre, matériaux choisi pour sa légèreté et sa résistance aux intempéries, les sculptures sont dotées d’une armature métallique, comme un squelette, qui permet d’assurer stabilité et solidité. Les feuilles de cuivre sont installées sur cette armature : les statues sont creuses. Geoffroy-Dechaume conçoit, pour les apôtres, trois modèles de corps-types, qu’il personnalise ensuite au niveau des bras, des têtes et des attributs.
Le musée Albert Kahn conserve la collection des « archives de la planète » constituées par Albert Kahn entre 1909 et 1931 (72000 photographies)
Albert Kahn, banquier, philanthrope humaniste, croyait à la paix universelle, pour appuyer son utopie, il crée un jardin fait de plusieurs scènes de chaque pays. Après la faillite de la banque Kahn en 1932, la propriété est acquise par la préfecture de la Seine et en 1968 c’est le département des Hauts de Seine qui est garant de la conservation.
Le village japonais, créé en 1898. De son voyage au Japon, il a rapporté 2 maisons, un pavillon de thé. En 1990, 2 ponts de bois ont été ajoutés, la montagne couverte d’azalées et les berges de galets.
Le Jardin à la française, créé en 1895 par Henri et Achille Duchêne, salon de verdure, parterres symétriques en associant arbres fruitiers et rosiers devant la serre.
Le Jardin anglais, où serpente une rivière, de grands arbres, séquoia. Ginkho, tulipier, palmier chanvre
La Forêt vosgienne, sur 3000 m2, Pins et épicéas parsemé de rochers de granit. Une forêt bleue avec des cèdres de l’Atlas et épicéas du Colorado. Des azalées et rhododendrons apportent la couleur et au centre un marais agrémenté de plantes aquatiques.
A la sortie du métro, station Pont Cardinet, commençons par flaner dans le square des Batignolles.
Sous le second Empire à la demande le Baron Haussmann réalise le désir de Napoléon III d’implanter dans la capitale plusieurs jardins à l’anglaise.
On peut observer 4 majestueux platanes plantés en 1840 et 1880, dont le plus haut fait 30 mètres et 5,90 m de circonférence.
En 1860, le hameau des Batignolles est rattaché à la ville de Paris, des commerçants y font construire leur résidence secondaire vers 1862.
Eglise St Michel des Batignolles, place St Jean, achevée en 1913 L’édifice est construit en brique et béton armé selon un goût « romano-byzantin ». La statue de l’archange est une réplique de celle de l’abbaye du mont St Michel.(d’Emmanuel Frémiet). L’édifice actuel est la 3ème église dédiée à St Michel depuis 1858. L’orgue est un orgue de salon construit pour les salons de l’hôtel Majestic. Il sert aussi pour accompagner des films muets.
Quelques belles façades ou porte (Avenue de St Ouen, rue Daulancourt)
On croise rue Daulancourt un jeune homme artiste qui nous explique une façade d’immeubles. Rue de la Jonquière, un livreur nous permet d’entrée dans une impasse qui cache d’anciens ateliers au fond d’une cour. Le charme d’antan.
Cheminons rue Davy, Lacroix, des Apennins, Cité des Fleurs et impasse Deligny
Cité des fleurs est un site immobilier desservi par une voie privée. Elle est située dans le quartier des Épinettes. Deux conventions fondatrices, très précises, ont permis de conserver l’authenticité pittoresque de ce village dans la ville, composé de maisons très diverses dans leur architecture et particulièrement fleuries. la cité des Fleurs s’articule autour d’une voie centrale de 320 mètres bordée de maisons et d’hôtels particuliers et rythmée par trois placettes circulaires. Située à proximité des usines Goüin, les ingénieurs aisés y bâtirent leur demeure. Alfred Sisley y a vécu et Catherine Deneuve y est née, une crèche y est implantée, l’église St Joseph des Epinettes
Les Hbm, ancêtres de nos HLM
À la fin de la première guerre mondiale, une loi oblige les propriétaires à ne plus augmenter les loyers. Ces derniers cessent donc tout effort pour l’entretien du parc locatif. Certains immeubles sont dans un état déplorable. On détruit à tour de bras. Et l’exode rural est massif.
Parallèlement, la ville de Paris achète à l’État en 1919 tout ce qui correspond à l’espace fortifié. Il s’agit d’un gigantesque bidonville, sans aménagement réel. C’est une bande de 34 km de long et 400 m de large qui est alors acquise par la capitale.
En plus des boulevards, connus aujourd’hui sous le nom de Maréchaux, de terrains de sport, d’école et autres, cet espace sera alloué à la construction d’habitations pour les moins fortunés : les HBM, habitations à loyers modérés, les ancêtres de nos H.L.M.
Passage du Petite Cerf Dans le 17ème arrondissement, à l’angle de la rue Boulay et du passage du petit cerf, vous découvrirez de part et d’autre de la rue, deux immeubles qui se font face. Construit en 1987, ils sont l’oeuvre du Cabinet d’architectes Bourgade et Londisky. Chacun des angles est décoré d’une cariatide soutenant le balcon : « Actéon changé en cerf » et « Diane au bain ». Ces oeuvres sont dues au peintre, sculpteur et mosaïste Philippe Rebuffet. Une superbe réalisation pour ces immeubles.
Ernest Goüin, (1815-1885) industriel, constructeur de locomotives, et ouvrages d’arts métalliques et infrastructures ferroviaires.
En 1846, Fondateur de l’entreprise Ernest Goüin et Cie, créée à Paris (comptera jusqu’à 2000 ouvriers) qui devient Société de construction des Batignolles (Spie Batignolles)
Sa société construira le 1er pont en fer de France à Asnières. Construit des ponts en Russie, en Espagne… Il crée une société de secours mutuels pour son personnel. Met en place au profits des ouvriers des livrets à la caisse de retraite our la vieillesse