2023/06/03 – Notre-Dame

Le coq a été retrouvé dans les décombres.

Depuis le 16 septembre 2020, et au fil de leur restauration, cet accrochage s’est enrichit régulièrement de nouvelles statues originales provenant de la flèche. Les seize statues ont désormais rejoint les galeries de la Cité,
Les statues de l’aigle de saint Jean l’Évangéliste, de l’ange de saint Matthieu, du lion de saint Marc et de saint Thomas sous les traits d’Eugène Viollet-le-Duc viennent d’être restaurées et sont également exposées au sein de la galerie des moulages.

Absentes en 1844 du projet de restauration initial, les sculptures des douze apôtres et des quatre évangélistes sont ajoutées par Eugène Viollet-Le-Duc en 1857. Ces statues qui n’existaient pas sur la flèche du XIIIème siècle, sont d’une complète création, elles permettent d’apprécier la virtuosité du sculpteur Adolphe Victor Geoffroy-Dechaume et le savoir faire de l’entreprise de plomberie Monduit. Réalisées en cuivre, matériaux choisi pour sa légèreté et sa résistance aux intempéries, les sculptures sont dotées d’une armature métallique, comme un squelette, qui permet d’assurer stabilité et solidité. Les feuilles de cuivre sont installées sur cette armature : les statues sont creuses. Geoffroy-Dechaume conçoit, pour les apôtres, trois modèles de corps-types, qu’il personnalise ensuite au niveau des bras, des têtes et des attributs.

2023/06/03 – Musée-jardins Albert Kahn

Le musée Albert Kahn conserve la collection des « archives de la planète » constituées par Albert Kahn entre 1909 et 1931 (72000 photographies)

Albert Kahn, banquier, philanthrope humaniste, croyait à la paix universelle, pour appuyer son utopie, il crée un jardin fait de plusieurs scènes de chaque pays. Après la faillite de la banque Kahn en 1932, la propriété est acquise par la préfecture de la Seine et en 1968 c’est le département des Hauts de Seine qui est garant de la conservation.

Le village japonais, créé en 1898. De son voyage au Japon, il a rapporté 2 maisons, un pavillon de thé. En 1990, 2 ponts de bois ont été ajoutés, la montagne couverte d’azalées et les berges de galets.

Le Jardin à la française, créé en 1895 par Henri et Achille Duchêne, salon de verdure, parterres symétriques en associant arbres fruitiers et rosiers devant la serre.

Le Jardin anglais, où serpente une rivière, de grands arbres, séquoia. Ginkho, tulipier, palmier chanvre

La Forêt vosgienne, sur 3000 m2, Pins et épicéas parsemé de rochers de granit. Une forêt bleue avec des cèdres de l’Atlas et épicéas du Colorado. Des azalées et rhododendrons apportent la couleur et au centre un marais agrémenté de plantes aquatiques.

2023/04/16 – Séjour à Murol

Après un voyage en voiture de 5h, nous voilà arrivés au centre Azureva de Murol… Sous le soleil.

Lundi 17/04 – visite guidée avec Corentin de la ville de Besse, très puissante au Moyen Âge et après un déclin au 19e, c’est orientée, à partir des années 1960, sur le tourisme blanc. Besse, beau village en pierres de lave.

L’après midi, balade pour la visite du château de Murol. Longue montée, escaliers… Mais les efforts en valaient la peine, belle vue malgré le temps couvert. Puis joute des chevaliers

Mardi 18/04/23, le matin après avoir été faire des achats à la supérette, direction Saint-Nectaire, les fontaines pétrifiantes.

Galeries creusées par M. Jean Serre en 1820 pour alimenter ses échelles de pétrification.

St Nectaire – Les fontaines pétrifiantes

L’eau débarrassée de son fer, dépose goutte à goutte le calcium sur les moules installés sur les échelles

Après-midi, tour du lac Chambon au départ du centre (6,6 km). Il a été formé par le volcan du Tartaret qui a obstrué le lit de la Couze Chambon. Peu profond (4 m), mais assez vaste (60 ha),

Mercredi 19/04/23- Matin petit tour dans Murol

Après-midi, lac Pavin.

Sa première particularité, unique en France, est que le mélange de ses eaux ne s’effectue que sur les 60 premiers mètres c’est un lac dit « lac méromictique ». Les scientifiques expliquent ce phénomène par sa forme circulaire et cônique, sa situation géographique encaissée qui le protège des vents et l’existence de sources souterraines qui rendent les eaux du fond du lac plus denses et chargées en gaz.

Jeudi 20/04/23 vallée de Chaudefour (5.5 km)

Après-midi, église de Saint-Nectaire, puis quelques contes autour d’un thé à les Epicurieuz.

Vendredi 21/04/23 – Visite Gaec de l’Oiseau à Champeix puis miellerie de la Ruche auvergnate. L’après-midi, visite de la réserve animalière d’Auvergne.

Vendredi 22/04/23 lac Chambon en passant par le panorama et l’après-midi à Saint Floret, le château, l’église peinte, l’ossuaire.

Patrimoine et Tourisme – Saint-Floret

2023/02/16 Paris 17e Quartier des Epinettes

A la sortie du métro, station Pont Cardinet, commençons par flaner dans le square des Batignolles. 

Sous le second Empire à la demande le Baron Haussmann réalise le désir de Napoléon III d’implanter dans la capitale plusieurs jardins à l’anglaise.

On peut observer 4 majestueux platanes plantés en 1840 et 1880, dont le plus haut fait 30 mètres et 5,90 m de circonférence.

En 1860, le hameau des Batignolles est rattaché à la ville de Paris, des commerçants y font construire leur résidence secondaire vers 1862. 

Eglise St Michel des Batignolles, place St Jean, achevée en 1913 L’édifice est construit en brique et béton armé selon un goût « romano-byzantin ». La statue de l’archange est une réplique de celle de l’abbaye du mont St Michel.(d’Emmanuel Frémiet). L’édifice actuel est la 3ème église dédiée à St Michel depuis 1858. L’orgue est un orgue de salon construit pour les salons de l’hôtel Majestic. Il sert aussi pour accompagner des films muets.

Quelques belles façades ou porte (Avenue de St Ouen, rue Daulancourt)

On croise rue Daulancourt un jeune homme artiste qui nous explique une façade d’immeubles. Rue de la Jonquière, un livreur nous permet d’entrée dans une impasse qui cache d’anciens ateliers au fond d’une cour. Le charme d’antan.

Cheminons rue Davy, Lacroix, des Apennins, Cité des Fleurs et impasse Deligny

Cité des fleurs  est un site immobilier desservi par une voie privée. Elle est située dans le quartier des Épinettes. Deux conventions fondatrices, très précises, ont permis de conserver l’authenticité pittoresque de ce village dans la ville, composé de maisons très diverses dans leur architecture et particulièrement fleuries. la cité des Fleurs s’articule autour d’une voie centrale de 320 mètres bordée de maisons et d’hôtels particuliers et rythmée par trois placettes circulaires. Située à proximité des usines Goüin, les ingénieurs aisés y bâtirent leur demeure. Alfred Sisley y a vécu et Catherine Deneuve y est née, une crèche y est implantée, l’église St Joseph des Epinettes

Les Hbm, ancêtres de nos HLM

À la fin de la première guerre mondiale, une loi oblige les propriétaires à ne plus augmenter les loyers. Ces derniers cessent donc tout effort pour l’entretien du parc locatif. Certains immeubles sont dans un état déplorable. On détruit à tour de bras. Et l’exode rural est massif.

Parallèlement, la ville de Paris achète à l’État en 1919 tout ce qui correspond à l’espace fortifié. Il s’agit d’un gigantesque bidonville, sans aménagement réel. C’est une bande de 34 km de long et 400 m de large qui est alors acquise par la capitale.

En plus des boulevards, connus aujourd’hui sous le nom de Maréchaux, de terrains de sport, d’école et autres, cet espace sera alloué à la construction d’habitations pour les moins fortunés : les HBM, habitations à loyers modérés, les ancêtres de nos H.L.M.

Passage du Petite Cerf Dans le 17ème arrondissement, à l’angle de la rue Boulay et du passage du petit cerf, vous découvrirez de part et d’autre de la rue, deux immeubles qui se font face. Construit en 1987, ils sont l’oeuvre du Cabinet d’architectes Bourgade et Londisky. Chacun des angles est décoré d’une cariatide soutenant le balcon : « Actéon changé en cerf » et « Diane au bain ». Ces oeuvres sont dues au peintre, sculpteur et mosaïste Philippe Rebuffet. Une superbe réalisation pour ces immeubles.

Ce quartier des Epinettes est habité par une population plus ouvrière, le quartier devenant à dominante industrielle, avec l’implantation des usines Goüin (devenues Société de construction des Batignolles, ancêtres de Spie Batignolles), aujourd’hui disparues,

Ernest Goüin, (1815-1885) industriel, constructeur de locomotives, et ouvrages d’arts métalliques et infrastructures ferroviaires.

En 1846, Fondateur de l’entreprise Ernest Goüin et Cie, créée à Paris (comptera jusqu’à 2000 ouvriers) qui devient Société de construction des Batignolles (Spie Batignolles)

Sa société construira le 1er pont en fer de France à Asnières. Construit des ponts en Russie, en Espagne… Il crée une société de secours mutuels pour son personnel. Met en place au profits des ouvriers des livrets à la caisse de retraite our la vieillesse